Le Ghana a commencé la
construction d'une cité technologique de classe mondiale d'un coût de 10
milliards de dollars avec pour objectif de rassembler tous les acteurs du
secteur des technologies sous un même toit d’ici à trois ans.
Ce projet de six tours,
connu sous le nom de « City of Hope », sera le plus haut bâtiment d'Afrique
avec une hauteur prévue de 270 mètres. L'idée en a été lancée par une
entreprise local de technologie, RLG Communications, selon qui cette
construction futuriste doit à terme abriter plus de 25 000 personnes et devrait
permettre de créer plus de 50 000 emplois lorsqu’elle sera terminé, d'ici à
trois ans. D'un coût évalué à 10 milliards de dollars, cette ville dans la
ville abritera également une usine d'assemblage de matériel informatique, des
centres de formation aux nouvelles technologies, des banques, des commerces,
des centres de loisir, des salles de sport ainsi que des services médicaux et
éducatifs.
Secteur privé
City of Hope est en
cours de construction à Kasoa une banlieue d'Accra. S'exprimant au moment du
lancement des travaux, le président John Mahama Dramani a expliqué qu'il était
temps que le secteur privé soit le fer de lance de la création d'emplois au
Ghana. Il a promis le soutien du gouvernement au secteur privé, y compris à
RLG, de manière à impulser des partenariats public-privé et créer plus
d'emplois. Le Kenya vient lui aussi de lancer sa propre initiative destinée à
encourager le développement des nouvelles technologies, Konza City, déjà surnommée Silicon Savannah. La Tanzanie veut
lancer Rhapta City, tandis que le Rwanda et l'Ouganda étudieraient des projets
similaires.
RLG a récemment signé un
accord de partenariat avec Microsoft pour rendre les logiciels Windows de la
société américaine plus abordables en Afrique de l'Ouest. Ce partenariat
permettra notamment à RLG de lancer Microsoft Windows 8. L’entreprise produit
des équipements de communication tels que les téléphones mobiles, des
ordinateurs portables, des tablettes électroniques et des écrans LCD. Elle
possède des bureaux en Chine, au Nigeria et en Gambie.
Plus informations : http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=15950
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