mercredi 6 mars 2013

"Le secteur agroalimentaire africains pourraient générer un marché de 1.000 milliards de dollars à l’horizon 2030" Makhtar Diop



Les pays africains peuvent exploiter les marchés en plein essor du riz, du maïs, du soja, de l’huile de palme, des biocarburants ainsi que des matières biologiques et s’imposer parmi les principaux exportateurs de ces marchandises sur les marchés mondiaux, à l’instar des réussites de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-Est. Concernant l’Afrique subsaharienne, les secteurs les plus dynamiques sont probablement le riz, les céréales fourragères, les volailles, les produits laitiers, les huiles végétales, l’horticulture et les aliments transformés pour approvisionner les marchés nationaux. 

L’agro industrie, priorité des priorités

L’UA, la BAD et la BM accordent plus d’importance à l’agro industrie. De même, l’ordre du jour du G20 agricole contient l’agro industrie. Mais les Etats doivent jouer un rôle capital et le Gouvernement doivent mettre un accent particulier sur le secteur privé et le développement des chaines de valeur.
Pour cela, il faut relier les petits exploitants aux marchés. On peut donc regrouper les petits exploitants pour qu’ils deviennent les exploitants de taille moyenne. Ils ont aussi insisté sur la recherche et le développement, sans oublier la coopération Sud-Sud.

Le moment est venu de faire de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire africains un catalyseur pour mettre fin à la pauvreté.

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