lundi 27 janvier 2014

Les dix meilleurs conseils pour réussir nouvellement dans les services

10 caractéristiques courantes qu’on retrouve dans les cabinets d’avocats et qui valent aussi pour toutes les sociétés de prestation de services. Dans ces cabinets, les avocats :
  1. Ont établi un plan d’affaires exhaustif;
  2. N’oublient jamais que leur priorité, c’est le client. Sans client, l’avocat n’a pas de raison d’être.
  3. Vendent des solutions (offrent de la valeur) aux clients et non pas du temps exprimé en heures facturables;
  4. Commencent chaque affaire par une lettre-contrat – une entente écrite décrivant l’étendue des attributions et les responsabilités de chacune des parties, y compris la responsabilité du client de payer;
  5. Préparent des budgets pour chaque affaire : tâches, événements, calendrier et ressources qui seront utilisés au bénéfice du client ou de la cliente. Ce processus nécessite une analyse et la signature préliminaires du client;
  6. Comprennent que les cas qu’ils traitent ne constituent pas des « heures facturables », mais l’argent que ces heures représentent, et ils mettent l’accent sur la perception des comptes débiteurs et sur des taux élevés de réalisation;
  7. Gèrent efficacement les rentrées de fonds en les déposants à la banque le plus rapidement possible;
  8. Sont conscients que la technologie – les courriels, les blogues, les cellulaires et la messagerie téléphonique – ne peut pas remplacer les relations personnelles, l’intégrité personnelle et les rapports avec les clients et clientes;
  9. Travaillent avec un conseiller, une conseillère ou un mentor pour réussir plus rapidement en affaires et dans l’exercice de leur profession;
  10. Ont instauré un plan en cas de catastrophe et le maintiennent à jour. La survie et la succession d’une entreprise ne peuvent être laissées au hasard.

Considérés dans leur ensemble, ces conseils véhiculent le même message. Pour assurer la réussite de votre nouveau cabinet, considérez votre travail comme une entreprise tout autant que comme une profession et utilisez cette perspective d’affaires pour offrir à vos clients des services à valeur ajoutée. Agir ainsi assurera l’avenir à long terme de votre nouveau cabinet.

jeudi 28 novembre 2013

Comment j’ai lancé un e-commerce sur un marché concurrentiel


Bonjour Arnaud, peux-tu te présenter ainsi que ton activité ?

Arnaud Peré, 23 ans, j’ai lancé mon ecommerce de tee shirts en mai 2013,www.monsieurtshirt.com. Six mois après son lancement, Monsieurtshirt.com référence près de 60 marques et offre le choix le plus large et le plus qualitatif de t-shirts sur la toile. Des marques incontournables aux côtés de découvertes avec en prime une livraison toujours gratuite, voici le crédo de Monsieurtshirt.com. Avec déjà plusieurs milliers de t-shirts vendus, la startup vient de renforcer son positionnement en lançant une nouvelle gamme de produits, le sweat-shirt, et un site spécialisé pour la clientèle féminine, « Madame tee shirt ».

As-tu 2 anecdotes intéressantes sur ton aventure à partager avec nous ?

Oui, bien sûr !
·         « 1h d’entretien sur Skype et on s’associe » : Il a suffi d’1h sur Skype entre la France et les Etats-Unis avec l’un de mes futurs associés pour décider de se lancer ensemble. On va finalement finir par se rencontrer « en vrai » en janvier prochain et s’installer dans les mêmes bureaux, près de 10 mois après le début de notre collaboration. Cet associé était une connaissance d’un ami. Je ne l’ai jamais rencontré avant, mais nous connaissions nos compétences respectives. En quelques minutes, et grâce à des outils de gestion du travail à distance, cette collaboration a vu le jour. Il n’y a plus de barrière géographique pour s’associer et créer une société entre plusieurs collaborateurs répartis sur des territoires différents.
·         « Créer une startup française depuis les Etats -Unis » : Avant le début du projet, il était acté que je devais terminer ma scolarité dans une université américaine. Entre temps, l’idée de Monsieurtshirt.com a vu le jour. Impossible de faire machine arrière, les deux choses devaient être menées de front. Du coup, je me suis retrouvé à lancer Monsieurtshirt.com depuis les Etats-Unis, avec 6h de décalage horaire avec mes autres collaborateurs plus des journées de cours. Résultat : des journées très chargées mais passionnantes. Le retour en France est prévu pour décembre 2013.

Que retires-tu de cette expérience et tes conseils ?

1/ Il n’est jamais trop tôt pour entreprendre
J’ai commencé le projet Monsieurtshirt.com à 22 ans, en année de césure d’une école de commerce. Lancer une startup en tant qu’étudiant est idéal. Vous avez du temps, peu d’engagement à satisfaire au quotidien, vous avez besoin de peu d’argent et vous avez déjà tissé un réseau de personnes capables de soutenir le projet.
2/ Il est possible de se lancer sur un marché très concurrentiel
Le secteur du e-commerce de t-shirts est un secteur très concurrentiel où quelques sites très bien financés dominent le marché. Si Monsieurtshirt.com avait choisi de faire comme tous ces acteurs, c’est-à-dire de la personnalisation de t-shirts, c’était perdu d’avance. Nous avons analysé ces acteurs et remarqué (avec surprise) qu’il faisait tous plus au moins la même chose. Nous avons donc pris le parti de mettre en avant des marques, connues ou méconnues, et surtout une offre produit que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Cela nous a permis d’acquérir plusieurs milliers de clients en seulement six mois. Il n’est pas donc pas impossible de faire sa place sur un marché concurrentiel, il faut simplement chercher à différencier son produit et faire ressortir clairement les avantages de son service par rapport à la concurrence. Chez Monsieurtshirt.com, il s’agit : Du choix le plus large et le plus qualitatif de marques, une livraison toujours gratuite et un service client très humain.
3/ L’importance du « naming »
Monsieurtshirt.com vend des t-shirts pour des hommes. Le nom est donc très évocateur du service associé et facilement mémorisable. C’est un véritable atout car à moins d’avoir des budgets de communication élevés, il est très difficile d’imposer un nom de marque peu-évocateur de son service. Chez Monsieurtshirt.com, le produit et le message sont clairs, y compris dans le nom du site. Un très bon exemple sur le marché du jean est le site sojeans.com. C’est également la raison pour laquelle notre nouveau site de t-shirts pour femmes s’appelle www.madametshirt.com.
4/ Merci Facebook
L’acquisition de trafic est le nerf de la « guerre » sur internet. Les places en SEO (référencement naturel) sont dures à arracher, les adwords sont très chers et les relations publiques parfois hasardeuses. Facebook est un incroyable relais de trafic où le bouche à oreille est maître. En quelques semaines, notre page Facebook comptait déjà plusieurs milliers de fans et généraient plus de 20% de notre trafic. Le meilleur atout sur Facebook pour acquérir des fans et générer de l’audience de son site  est de parler de son sujet de façon pertinente sans hésiter à donner des anecdotes sur la vie de la startup pour créer un lien de proximité avec les fans.
5/ Le service client
L’achat sur internet s’est démocratisé. En revanche, les clients sur internet redoutent toujours les fraudes bancaires, les retards de livraison, les retours de produit…Bien souvent, le client ne trouve aucun interlocuteur à qui s’adresser pour résoudre son problème ou soulager son inquiétude. Ne vous contentez pas de créer une boîte mail service client et d’y répondre de temps en temps. Pour satisfaire les clients, il faut être DISPONIBLE et REACTIF.


jeudi 24 octobre 2013

Danone investit l’Afrique de l’Ouest

Le groupe va prendre le contrôle de Fan Milk International, un des premiers fabriquant de yaourts d’Afrique de l’Ouest. 
Danone a annoncé, jeudi 24 octobre, qu’il s’était associé au fonds d’investissement Abraaj pour acquérir Fan Milk International, un « acteur majeur » des produits laitiers glacés et des jus en Afrique de l’Ouest (Ghana, Nigeria, Togo, Burkina Faso, Bénin et Côte d’Ivoire). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais il s’agit de l’investissement le plus important de Danone dans la région, affirme le groupe. Abraaj et Danone vont détenir 51 % et 49 % de Fan Milk, mais « Danone prendra respectivement le contrôle de la société dans les années à venir », souligne le communiqué.
Basée à Dubai, et spécialisé dans les pays émergents, la société d’investissement Abraaj gère plus de 7,5 milliards de dollars d’actifs à travers plus d’une vingtaine de fonds spécialisés par pays et par secteur. En juin dernier, ce fonds avait mis 350 millions de dollars sur la table pour reprendre ce fabricant de yaourts, créé il a un demi-siècle par un groupe danois.
Fan Milk, qui réalise un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros, dispose d’une très forte notoriété en Afrique de l’Ouest, où il est le numéro un dans les yaourts. L’entreprise dispose également « d’un modèle économique unique porté par un réseau de ventes de proximité et un circuit de distribution de plus de 31 000 vendeurs indépendants », explique le communiqué.
UNE ZONE PRIORITAIRE POUR LE GROUPE
Sur le continent africain, Danone était jusqu’alors présent uniquement en Afrique du Sud et au Maroc, pour les produits laitiers frais. Il est en revanche présent dans 33 pays africains, si l’on ajoute ses activités de nutrition infantile, où ses ventes ont progressé de 22 % l’an dernier. Avec 35 millions de naissances par an et plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique fait partie des zones prioritaires de développement du groupe.
À la fin de l’année dernière, il a ainsi pris le contrôle de la Centrale laitière du Maroc (quatre usines, 60 % du marché marocain) en faisant passer sa participation de 30 % à 67 %. Dans les produits laitiers frais, ces ventes en Afrique du Sud, ont crû de 12 % l’an dernier par rapport à 2011. Mais depuis plusieurs années, les dirigeants du géant français de l’agroalimentaire cherchaient à investir en Afrique de l’Ouest.
UN CONTINENT QUI RENOUE AVEC CROISSANCE
Danone n’est pas le seul dans ce cas. Dans grands groupes, comme Orange par exemple, et des fonds d’investissements s’intéressent de plus en plus au continent noir. Le phénomène est nouveau. « Les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne sont positives avec un taux de croissance de 5,3 % en 2012 et 5,6 % en 2013, contre 5 % en moyenne avant la crise. Si l’on exclut l’Afrique du sud, le taux de croissance de la région devrait atteindre 6 % », souligne la Banque mondiale.

mercredi 11 septembre 2013

L’Afrique, grenier des investisseurs étrangers

Les investisseurs, surtout ceux qui proviennent des pays émergents, sont de plus en plus intéressés par l’Afrique, selon une étude du cabinet d’audit EY. La part des investissements directs étrangers dans le monde injecté dans le continent est passée de 3,2% en 2007 à 5,6% en 2012.


Une décennie auparavant, l’Afrique intéressait peu ou prou les investisseurs étrangers. Aujourd’hui, la donne a bien changé. Le continent, en pleine croissance économique contrairement à l’Europe qui est en récession, attire de plus en plus les investisseurs, surtout ceux issus des pays émergents, selon une étude du cabinet d’audit EY.
Selon le cabinet d’audit, la part des investissements directs étrangers (Ide) dans le monde, injectés dans le continent, est passée de 3,2% en 2007 à 5,6% en 2012, au cours des cinq dernières années. Les projets d’investissements directs étrangers en Afrique sub-saharienne ont augmenté de 22% depuis 2007.

L’Afrique du Sud, pays le plus attrayant
Bien que les investissements directs étrangers des pays développés en Afrique aient chuté de 20%, « cette baisse est compensée par ceux des marchés émergents qui ont une nouvelle fois augmenté en 2012, comme les trois années précédentes », explique le cabinet. Alors que les investissements direct étrangers en provenance du Royaume-Uni « ont augmenté de 9% par an, ceux injectés par les Etats-Unis et de la France, qui constituent les deux autres grands marchés développés investisseurs en Afrique, ont considérablement diminué », souligne EY.
Parmi les pays qui attirent le plus les investisseurs, l’Afrique du Sud. « Le secteur minier et des métaux est toujours perçu par les répondants à l’enquête comme celui présentant le plus grand potentiel de croissance en Afrique », indiquent les auteurs de l’enquête, suivi du Maroc, Nigeria, Egypte et Kenya. Les investissements de l’Inde, en forte concurrence avec la Chine pour prendre le plus de parts de marché dans le continent, ont augmenté de 21% au total. De même que l’investissement intra-africain a augmenté de 33%. En revanche, l’investissement en Afrique du nord a stagné.

Les infrastructures secteurs d’avenir
Quels sont les secteurs économiques qui attirent le plus les investisseurs ? Au moins 21% des répondants estiment que les infrastructures sont un secteur de croissance contre 14% l’année dernière et seulement 4% en 2011. Le secteur des technologie de l’information et de la communication a connu un véritable boom ces dernières années dans le continent. Et près de 14% des répondants contre 8% l’année dernière s’y intéressent pour investir. De même les services financiers, 13% contre 6% l’an dernier, et l’éducation, qui est passée de 0 à 10% cette année, attirent davantage les investisseurs.
Mais pour que de gigantesques projets voient le jour en Afrique et permettent le développement, il faudrait que le continent mette en « place des réformes économiques, politiques et sociales », note Stéphane Baller, associé responsable de l’activité Pays émergents d’EY. Si ces réformes sont mises en place par les gouvernants, « il est fort probable que plusieurs de ces économies suivent le même développement que certains des marchés asiatiques et autres marchés à croissance rapide au cours des 30 dernières années ».
Baller va plus loin dans son analyse. D’après lui, « d’ici les années 2040, nous sommes convaincus que des pays tels que le Nigeria, le Ghana, l’Angola, l’Égypte, l’Éthiopie et l’Afrique du Sud seront considérés comme des moteurs de croissance de l’économie mondiale ». De quoi redonner de l’espoir au continent, dont les dynamiques économiques sont de plus en plus visibles.

lundi 19 août 2013

Forum Africa


Dans le cadre de ses activités de soutien au développement des entreprises nationales, l'ANPGF  met à votre disposition une information qu'elle juge importante pour vous. 


Il s'agit du Forum Africa, un événement biennal organisé par Afrique Expansion et la Banque Africaine de Développement en collaboration avec l'African Business RoundTable (ABR).

L'objectif principal de ce Forum international est d'offrir des outils et approches novatrices pour accroître l'investissement privé en Afrique. 

Ce rendez-vous international des affaires prévu au Centre Sheraton Montréal du 25 au 27 septembre 2013 réunira des centaines de participants parmi lesquels des présidents de sociétés, des décideurs africains et canadiens de haut niveau, des intervenants des organisations internationales et des ONG.

Les précédents événements – Forum Africa 2003, 2005, 2007, 2009, 2011– avaient permis de regrouper plus de 500 décideurs des milieux des affaires, des officiels et des institutions internationales, offrant aux participants une excellente opportunité de nouer véritablement des partenariats d'affaires.

http://www.forumafricanada.com pour avoir plus de renseignements sur le forum et pour vous inscrire.

vendredi 2 août 2013

Mercredi de l'Entrepreneur du mois août 2013

Le prochain rendez-vous des Entrepreneurs, dans le cadre du "Mercredi de l'Entrepreneur" est proche. Ce sera le mercredi 07 août 2013, toujours à la Chambre de commerce et d'Industrie du Togo.

Vous avez besoin de financer votre projet?
Vous avez envie de développer votre entreprise?
Vous avez besoin de convaincre les investisseurs?

A la suite de la séance sur le plan d'affaires, un document très important dans la recherche de financement, l'ANPGF vous convie cette fois-ci à découvrir un élément central du Plan d'affaires que vous pouvez utiliser pour rassurer les investisseurs.

Thème: L'évaluation fiable du Chiffe d'Affaires: un élément central pour rassurer les investisseurs"

Ce thème vous permettra donc:
- de comprendre la valeur du chiffre d'affaires dans la stratégie de compétitivité de votre entreprise;
- de connaître les différentes composantes qui entrent dans la détermination du chiffre d'affaires;
- d'appréhender cette évaluation comme argument incontournable face aux investisseurs.

Ne manquez donc pas ce 7ème rendez-vous de l'année!

Mercredi 07 août 2013 à partir de 9 heures

Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo


Orateur: Mme Délali APEDO-AMAH, directeur Associé de ADGES Business Development,une société basée à Paris, spécialisée en Stratégie d'Entreprise et en Ingénierie Financière.

mercredi 31 juillet 2013

QUESTION DE LA PRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE A UN PROSPECT

-          "Faut-il présenter notre entreprise?"
-          "Faut-il la présenter détails?"
-          "A quel moment de l'entretien faut-il en parler?"

Trois questions qui sont régulièrement posées lors des stages de techniques de vente.
Première partie de la réponse : oui, il faut présenter votre entreprise; mais sans imposer cette présentation. Elle doit devenir naturellement, comme une réponse aux attentes du client.
Deuxième partie de la réponse : non, il ne faut pas la présenter en détails de la manière systématique.  Tout  n'intéresse pas le client, loin de là.
Ce qui l'intéresse, ce sont les caractéristiques de votre entreprise qui peuvent le rassurer, le conforter et lui être utiles.
Troisième partie de la réponse : une courte présentation (courte = 30 secondes) est possible en début d'entretien.
Mais cette présentation sera beaucoup plus efficace si elle est faite ponctuellement, notamment lors de la phase "Réponses aux objections" : les caractéristiques de votre entreprise, sélectionnées en fonction des motivations du client, deviendront alors de véritables points forts, des points d'appuis dans votre discours.
Rappelez-vous : le client s'intéresse presque uniquement à lui et à ses problèmes. C'est d'ailleurs compréhensible. Le reste est donc superflu.
Contentez-vous du temps de lui parler de ce qui va l'intéresser à coup sûr. Vous gagnerez du temps, de la fatigue et lui aussi.

Vous éviterez même des remarques sévères ou ironiques telles que celle-ci : je n'ai pas besoin de vos 200 villas,... j'ai mon appartement. Une maison en périphérique de Lomé, .... Je travaille au centre ville.